Malgré ce contretemps, il a obtenu l’aval du Parlement pour son gouvernement de rassemblement, chargé de faire oublier les divisions nées sous l’exercice de Nouri al-Maliki. Ce dernier est accusé d’avoir contribué à la montée en force de l’EI dans ce pays majoritairement chiite en menant une politique autoritaire excluant la minorité sunnite.
Ce cabinet est chargé de faire front uni face à l’État islamique, le groupe jihadiste qui sera au coeur des discussions que le secrétaire d’État américain John Kerry tiendra au Moyen-Orient, où il part en tournée mardi à la veille de la présentation par le Président américain Barack Obama de son «plan d’action» contre l’EI.
«Il est temps maintenant que les dirigeants irakiens gouvernent leur nation avec la même vision et la même raison d’être qui leur ont permis de former ce nouveau gouvernement», a souligné M. Kerry en félicitant le nouveau Premier ministre et en l’assurant une nouvelle fois du soutien américain dans la lutte contre l’EI.
Face au danger représenté par les jihadistes, coupables de terribles exactions dans les larges pans de territoire qu’ils occupent en Irak et en Syrie, les États-Unis ont en effet enclenché la vitesse supérieure… Lire la suite.
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